• Es ce la ma route si le vent me pousse doucement dans un velouté de brume la nuit doucement s’étire et laisse tomber ses nuages d’étoiles assombries

    Je me sens perdue vide de mes pensées et de mes mots le sablier de la vie m’invite pour un rêve d’évasion je voudrais de ma main arrêter le temps pour quelque temps

    Laisser aller ma vie et taire les mots inutiles

    Me laisser flotter au vent de l’onde et bercée par le chant des oiseaux

    Partir pour un voyage en mer sous la tempête respirer la douceur des embruns

    Revenir enfin sur terre et ouvrir a nouveau les yeux sur les couleurs de la vie

    L’ami

     

    Pour ne pas qu’il s’inquiète je lui dit

     

    Je vais bien

       

    Mais le soir venu

     

    Quand il n’est pas venu

     

    Je sens comme un manque

       

    J’ai la gorge serrée

     

    Je pleure seule dans mon lit

     

    Et je ris devant lui

       

    Comment lui faire comprendre

     

    Qu’il est plus qu’un ami

     

    Je le sais je le sens

       

    C’est l’amour de mon cœur

     

    Mais moi je le sais

     

    Je ne suis pas dans son cœur

       

    Je suis son amie ça il me le dit

     

    Mais quand me diras t’il

     

    Tu es plus qu’une amie !!

       

    Je veux vivre d’espoir

     

    Je veux encore y croire

     

    Ne pas le brusquer

       

    Mais simplement espérer

     

    Qu’un jour d’été sous le ciel bleu

     

    Je fermerais les yeux

       

    Et j’aurais  le cœur heureux

     

    Il me prendra enfin dans ses bras

     

    Et c’est la qu’il me dira tout bas

       

    Non  ne crains pas d’être a moi

     

    Je sais ce que je veux

     

    Tu n’es plus mon amie

       

    Mais la femme de ma vie

     

     

    tit poeme pour vous

    Elle était la assise sur le parvis glacé de l’église enfouie dans un vieux gilet qui ne lui couvrait le corps qu’a moitié tout petit bout de femme encore enfant elle me suivait de son regard troublant

    Je ne pouvais détacher les yeux des siens j’avais froid je grelottais alors que la neige s’était mise à tomber d’un pas résolu je fis un pas vers elle  elle eut un mouvement de frayeur j’avançais ma main

    Tout près de la sienne pour la réconforter et lui faire comprendre que je ne lui voulais pas de mal

    Qui était- elle petite fille perdue sans personne pour la protéger espérant récolter quelques pièces pour manger c’était la sortie de la messe mais tous les gens se pressaient de rentrer chez eux

    Ils ne la voyaient même pas et puis qu’elle aille au diable pensaient ceux qui la regardaient

    Non je ne pouvais pas la laisser la je m’assis a ses cotés et lui mis mon manteau sur ses frêles épaules

    Elle tourna son visage vers moi et des ses magnifiques yeux bleus coulaient de grosses larmes

    Je lui pris la mais et je décidais de l’emmener elle me suivit sans trop savoir pourquoi j’imagine

    Pauvre sans famille, combien d’enfants comme elle seule et sans abri je regardais les gens et j’eus honte oui honte pour tout ceux qui ignorent que la misère est partout sur la terre

    Je la fis boire un potage bien chaud et près de la cheminée dans le vieux salon lentement elle s’endormit son visage reposé et les larmes séchées

    en ce temps ou la misere est trop prèsente je vous ai ecrit ce poeme

     

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